Jeudi
12 Mars 2009 : Maïthé
MONÉRAT [Psychothérapeute
et Formatrice].
"Traces mnésiques : la Sophrologie, un outil pour la
Psychanalyse"
Que ce soit de l'ordre de l'oubli ou du refoulé, nous
comprendrons :
- comment la Sophrologie Caycédienne amène le sujet à se rémémorer
les évènements, l'objet des
perceptions qui se trouvent inscrites dans la mémoire et sous
quelles formes.
- par quelle technique, quelle relaxation particulières les
traces mnésiques sont réactivées.
- comment elles subsistent chez le sujet
. soit en terme de traumatisme
. soit en terme de réactualisation du souvenir positif.
- et comment dans les deux cas, au cours de chaque séance,
l'"ancrage" d'un souvenir positif permet
au sujet d'accepter l'affect refoulé et de lever toute
angoisse et résistance s'y rapportant, pour mieux
se projeter dans son avenir.
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Mardi
7 Avril 2009
:
Isabelle Meignant Ordoux
(psychothérapeute, psychologue clinicien, thérapeute
familiale et systémique, superviseur EMDR Europe)
"L’EMDR, se souvenir sans souffrir"
Souvent
avec le temps les évènements difficiles que nous traversons
se transforment dans notre mémoire. Certains deviennent des
souvenirs neutres, d’autres restent douloureux. Ainsi une
simple évocation peut aviver en nous des émotions
difficiles, des croyances négatives irrationnelles sur soi
et, ou des sensations corporelles inconfortables dans le présent.
C’est un peu comme si certains évènements étaient «
stockés » de façon dysfonctionnelle dans un réseau de mémoires
inadapté, toujours actif là et maintenant. Francine Shapiro,
en 1987 découvre une approche psychothérapeutique qui permet
à ces mémoires du passé actives douloureusement dans le présent
de devenir des mémoires neutres par un retraitement spécifique.
Elle le l’appellera « EMDR ».Nous verrons comment ce modèle
du traitement adaptatif de l’information par l’intégration
neuro-émotionnelle validé scientifiquement par de nombreuses
recherches permet de se souvenir sans souffrir.
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Mardi
5 Mai 2009
:
Ordoux
Marie Didier (médecin
et écrivain) discutée par Kalou
Estrella
(Responsable de Réseaux d'Accueils)
"Morte saison sur la ficelle"
« Dans l’apparence des choses, il ne semble exister aucun
lien entre le scarabée renversé par la tige d’une
campanule, la rondelle de latex découverte chez un amant sans
désir, la douce pluie de juin sur le bois d’un cercueil ou
le regard charbonneux d’étrangers en grève de la faim
couchés sous une tente en plein vent. Pourtant une surprise
chaque fois va jaillir….[Souvent brutale mais aussi parfois
lente, exigeant des années pour mûrir, cette surprise ne résidera
pas nécessairement dans une chute finale mais bien, comme
pour chacun d’entre nous, ]... dans la révélation
minuscule et violente d’une sensation oubliée ou encore
inconnue, d’une désillusion,d’une liberté s’ouvrant en
plein désastre ou d’un éblouissement paisible. »
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Jeudi
18 Juin 2009 : Luce
Rostoll
(psychologue) présentera son livre discutée par Cathy
Estrella (Enseignante)
"L'Algérie à l'ombre de Maria"
:Maria mourut le jour de mon premier anniversaire. La
disparition de Maria l'insoumise, ce jour d'octobre, inscrivit
la mort à l'aube de ma vie, comme un signe particulier
invisible. Empreinte sournoise, plus radicale que la tache
brune de naissance sur ma cuisse que je caressais enfant,
persuadée de pouvoir être ainsi reconnue entre mille. La
mort de ma grand-mère constitue mon premier souvenir. Ces réminiscences
ont curieusement échappé à l'amnésie infantile. Les images
comme les séquences d'un rêve ou plutôt comme les détails
d'une scène vécue dans un passé lointain, hors du temps,
revenaient, étranges, détachées de tout. Ces apparitions
finissaient par devenir familières. Elles s'allumaient comme
des fenêtres dans la nuit, pour moi seule.
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XV
ème Carrefour Toulousain les 9 et 10 Octobre 2009
"Réminiscences, entre mémoire et oubli"
Les
hystériques souffraient, selon Freud, de "réminiscences".
Il en conçut une conception nouvelle
de la mémoire et de l’oubli sans pour autant poser d’emblée
l’idée du refoulement comme
mécanisme inconscient de l’oubli puisqu'il prête d’abord
à ses patients le désir de ne pas se
souvenir, la volonté consciente d’oublier. Mémoire et
oubli se situent donc au coeur des pratiques
de la psychologie, psychiatrie et de la psychanalyse : toute
psychothérapie ne présuppose-t-elle pas
une théorie de la mémoire ?
Résurgences de sensations, d'images ou d’idées provenant
d’expériences passées, non nécessairement
refoulées, mais gardées longtemps inconscientes dans la mémoire,
les réminiscences participent
autant du psychique que du somatique, et sont au confluent des
différents types de mémoire,
(épisodique, procédurale, déclarative, bien sûr mais aussi
... corporelle) avec peut-être la particularité
d’avoir été conservées en mémoire sans avoir été véritablement
conscients.
Actuellement, les préoccupations et les recherches autour de
la maladie d’Alzheimer et des
syndromes apparentés, (accident vasculaire cérébral,
Parkinson, traumatismes crâniens etc) incitent à
mieux connaître le fonctionnement de la mémoire et les stratégies
à mettre en place pour la
stimuler et l’améliorer. Il est donc important de prendre
connaissance des données neurologiques
récentes et de leurs conséquences sur les fonctions
cognitives… car, les processus de mise en
mémoire, comme les troubles affectant la constitution et la
restitution des souvenirs, suscitent bien
d'autres résonances dans le domaine des sciences humaines et
sociales. La mémoire ne nous
donne-t-elle pas notre identité et ne contribue-t-elle pas à
assurer la permanence de notre
personnalité ? Pour autant, est-on prisonnier de notre passé
?
Mais comment enfin reconnaître une réminiscence du passé
dans ce qui apparaît comme une
nouveauté d’aujourd’hui ? Les réminiscences peuvent dans
des situations traumatiques occasionner
des pathologies post traumatiques, alors que lorsqu'elles sont
accueillies et élaborées, elles vont
participer à une authentique résilience…
Un débat très stimulant sur les réminiscences, entre
psychanalyse et cognition se déroulera autour
la manière dont s'inscrivent les traces sensorielles des cinq
sens et celle d'une théorie du
traumatisme en trois temps, dont un premier temps foetal telle
que Bernard Golse essaye de le
développer, face à une élaboration de la résilience proposée
par Boris Cyrulnik.
Avec la participation
non exclusive de :
Joyce Aïn, Catherine Amoyal, Pierre Bustany, Boris Cyrulnik,
Bernard Golse, Antoine Lejeune,
Pierre Lemarquis, Suzanne Maiello, Sylvain Missonnier,
Virginie Pape, Alain Roucoules, Guy Tonella,
et Nathalie Zajde .
Inscription:
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Jeudi
15 Janvier 2009 : Dr
Gérard OSTERMANN
[Professeur de thérapeutique, Médecin Interniste, Psychothérapeute
à Bordeaux]
et Sylvie CHABEE SIMPER
[Psychologue Psychanalyste Sociologue à Lunel].
"Mémoire du corps et transgenérationnel"
A partir de vignettes cliniques empruntées au champ de la
douleur et des troubles des conduites
alimentaires les auteurs se proposent d’aborder la question
de la mémoire du corps dans une
perspective transgénérationnelle, sous l’angle d’une
question un peu provocatrice :
Je déprime ou je somatise ?
La mémoire s'enracine dans les expériences sensorielles à
l'origine de traces mnésiques qui se
superposent à l'héritage génétique et à la transmission
transgénérationnelle. Tous ces éléments vont
être impliqués dans le processus de somatisation si la problématique
ne peut être symbolisée et
pensée : trauma, deuil, secret de famille peuvent ainsi se
transmettre sans mise en représentations.
La réminiscence et la reconstruction de l'histoire du sujet
permettent d'accéder à la dépression.
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Jeudi
11 Décembre 2008 : Isabelle
BERNARD
[Educatrice
de jeunes enfants, Lectrice]..
"Des livres
pour grandir"
Mon parcours avec les livres, et plus précisément avec la
lecture à voix-haute d'albums jeunesse, m'a transformée et révélée
à moi-même, dans le sens où j'allais, chaque fois, à la
rencontre de l'autre en moi, de ce que je ne savais pas de
moi: c'est comme si le livre se mettait à lire en moi, ce que
je ne savais pas lire de moi! Je crois que c'est cette
transformation là , que je donne à voir, lorsque ce temps de
lecture est partagé. C'est cette transformation là, qui
m'aide à accueillir l'autre à la mesure de ce que je suis,
à le frôler de mon désir de vie, si tant est, qu'il accepte
de se laisser frôler. Chaque livre est "une petite
fabrique de temps", et le temps c'est nous!
Imaginez alors, toute la dimension créative de ces moments de
lectures partagées, où chacun ne fait rien d'autre, que
d'habiter son temps, tout son temps à lui, rien que son
temps! Ensemble. Lire à voix-haute, c'est aussi,
"soutenir de mon désir que l'autre prenne place"...
Prenne toute sa place. Une lecture créative est alors celle
qui fait place aux productions imaginatives de l'enfant, celle
qui laisse un espace pour penser, associer et imaginer.L'enjeu
ici, est bien la construction de soi.
"L'interprétation n'est donc pas seulement une opération
intellectuelle.....c'est aussi et peut- être plus encore une
expérience de vie, une invention concrête de soi.....La
liberté ne consiste pas à découvrir quelque verité de soi,
que sais-je encore. c'est plutôt un constant effort
d'affranchissement par rapport à tout ce qui empèche d'être
soi. C'est prendre le risque de devenir soi." (Marc Alain
Ouaknin, philosophe). réminiscences.
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Jeudi
20 Novembre 2008 : Virginie
PAPE
[Chargée
d’enseignement à l’université de Toulon en soins
palliatifs et gérontologie, et à la faculté de sciences de
Toulon, section sciences de la vie en biologie végétale et
éthologie, éthologue, musicienne]..
Identités
et réminiscences musicales
Il
y a des musiques aux identités fortes qui restent gravées
dans nos mémoires. Ces réminiscences de vies sont là pour
nous rassembler, nous relier à notre identité ou la
reconstituer par la réminiscence de nos "moi", y
puisant en fonction du moment, les images, les sons et les
odeurs permettant de nous retrouver. Quelle est la cohésion
sociale au travers de ces réminiscences ? Comment donner la
priorité aux questions portant sur les réminiscences, les
identités et les appartenances multiculturelles, permettant
de témoigner et de valoriser les patrimoines et les parcours
migratoires.
Comment provoquer les réminiscences pour instinctivement
avoir une confirmation de la certitude apaisante de son
identité. Forts de nos certitudes ? De notre conception
jusqu’au dernier souffle sans vanité nous essayerons
d’approfondir cette question. En musique nous balayerons les
trois pans : l’animal, le végétal et bien sûr l’être
humain au travers de différentes périodes, cultures,
courants, etc. Une odyssée qui nous mènera vers les rites,
le virtuel, les dualités, les réalités identifiées et
plonger ainsi dans nos réminiscences.
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Jeudi
17
Janvier 2008
Guy
TONELLA
[Psychothérapeute
Formateur en Bio-Energie]
"Les expériences corporelles
à l’origine de l’identité de soi"
L’identité
se construit bien avant que naisse la parole : par le biais
des interactions corporelles/émotionnelles avec son (ses)
premier(s) object(s) d’attachement. De l’attachement sécure/insécure,
naît le Soi sécure/insécure, ce Soi qui émerge du corps
propre, première terre d’inscription de son histoire.
Le
processus identitaire se nourrit à diverses mémoires : procédurale,
épisodique et sémantique. Chacune d’elle, corporelle et/ou
psychique, stocke ses images, ses souvenirs. Mais leur accès
requiert une mise en jeu spécifique: sensorielle, et/ou émotionnelle,
et/ou motrice, et/ou interactionnelle, et/ou linguistique.
Quelle est la part de vrai et de faux en Soi, de corps et de
psychisme dans le vrai et le faux, de conscient et
d’inconscient ? Des vignettes cliniques tenteront de tirer
ce fil, à partir de mon expérience de thérapeute
psychocorporel.
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Jeudi
28
Février 2008
Lin
GRIMAUD
[Psychologue clinicien, I.E.S. Lestrade, 31520)
"Crise identitaire en travail
social"
L'institution
sociale et médico-sociale est aujourd'hui contrainte par le législateur
à évaluer ses pratiques et fonctionnements, à formaliser
ses objectifs et ses méthodes, à négocier avec l’usager
et son représentant légal le projet individuel de prise en
charge. Dans ce contexte de recadrage, la référence managériale
fait son entrée dans le secteur produisant une crise
identitaire à la fois individuelle et groupale. Nous vous
proposerons de dégager les arrières plans de cette mutation
afin d’en repérer le statut - crise de représentation ou
modification en profondeur des conceptions de travail - et
d’analyser les raisons d’une première réaction négatives
de la part des professionnels.
L’évaluation,
la démarche qualité à travers quoi elle se met en oeuvre,
pourrait-elle servir la clinique institutionnelle - et à
quelles conditions - ou bien doit-elle être considérée
comme une menace à priori pour le sens des pratiques ?
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Jeudi
20 Mars 2008 : Marie
José SIBILLE
[Psychothérapeute
et Formatrice].
"Quand la différence
devient menace : peur de l’autre, anxiété et phobies
sociales"
La
peur des autres peut prendre de multiples formes, toutes
handicapantes sur le plan relationnel, social, professionnel.
La peur de parler en public est une des plus répandues, avec
la peur du conflit. Et quand nous parlons de peur, il faut
comprendre incapacité à dépasser l’obstacle que représente
le sentiment de menace inspiré par l’autre. Cette peur
entraîne alors des comportements invalidants, qui nous
excluent petit à petit des sphères relationnelles, intimes
et sociales. Elle peut également nous pousser à accepter des
situations d’emprise ou de domination et à développer des
attitudes de soumission qui affectent l’estime de soi. Nous
verrons comment apprivoiser ce sentiment pour le transformer
en affirmation et en créativité, mais aussi, quand il le
faut, en capacité à interrompre les relations toxiques tout
en étant capable de
se projeter vers un ailleurs possible, plus gratifiant.
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Conférences des Années précédentes
Informations 05 61 74 23 74
Carrefours & Médiations -La Source 26 Chemin du Bessayré
31240 - SAINT JEAN
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Jeudi 13 Décembre 2007
Anne LONCAN
Pédopsychiatre, diplômée de psychopathologie du bébé,
psychanalyste familiale, présidente du Cercle des Thérapeutes
Familiaux Psychanalytiques du Grand Sud-Ouest, secrétaire des
publications de la Société Française de Thérapie Familiale
Psychanalytique, rédactrice en chef de la revue Le divan
familial, secrétaire générale de l’Association
Internationale de Psychanalyse de Couple et de Famille,
actuellement médecin-directeur du CMPP Le Gô à Albi.
"L'AUTISME dans la famille, reconnaissance mutuelle et
altérité"
Les études cliniques se sont multipliées depuis la
description princeps de l’autisme infantile par Léo
Kanner en 1943 et se sont diversement orientées selon les
hypothèses théoriques qui les sous-tendent. Elles
convergent néanmoins pour relever la constance d’une défaillance
majeure et décisive dans les contacts avec le monde extérieur,
faisant de l’autisme infantile le paradigme des
pathologies de la reconnaissance de l’autre. Ce défaut de
reconnaissance est en rapport avec un développement spécifique
des processus psychiques et plus particulièrement de la
pensée.
Nous tenterons de rechercher en quoi ces processus sont
inscrits au sein de la famille et affectent l’ensemble des
liens. En effet, dès ses premiers écrits, Kanner a mis en
évidence l’implication de la famille sans en inférer une
quelconque pathogénie. A sa suite, certaines recherches
sont allées plus loin en plaçant la source de la
pathologie au cœur du fonctionnement psychique familial,
voire parental, voire maternel. D’autres ont scruté les gènes
ou la neurobiologie pour y trouver une réponse de nature à
« dédouaner » la dynamique familiale et ses aléas.
Ces orientations de recherche véhiculent potentiellement
des idéologies étrangères au but ultime du praticien face
à ces situations toujours extrêmement douloureuses, celui
d’accroître la compréhension qu’il en a pour un bénéfice
thérapeutique.
Lorsque le psychanalyste familial rencontre de telles
configurations où a pris place l’autisme, il affronte les
énigmes de la genèse, de la nature et des désordres des
liens psychiques au sein de la famille. La difficulté
qu’ont ces familles à se rassembler et à s’installer
dans un cadre psychanalytique fait-elle écho à la qualité
des liens ? Ce cadre permet-il d’étoffer leur
texture? C’est à l’aune de l’inscription familiale
des troubles manifestés, repérée dans les thérapies
pratiquées comme à la lecture de nombreux textes
autobiographiques familiaux que nous nous interrogerons sur
les modes de reconnaissance et de mutualité auxquels il est
fait recours.
Discutants:
Alain Lafage, membre
fondateur de la SFTFP et membre du bureau,
Françoise
Boudou-Orliac, membre de
la SFTFP
tous deux sont également
membres du cercle des thérapeutes familiaux
psychanalytiques du grand sud ouest.
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Jeudi 22 Novembre 2007
Gérard OSTERMANN
Médecin Psychiatre Psychothérapeute à Bordeaux
"L'ANOREXIE: emprise familiale, famille en prise"
Un certain usage des thérapies systémiques de
l’anorexie mentale a laissé croire à la culpabilité
intrinsèque des familles dans les troubles des conduites
alimentaires. Il est actuellement reconnu que toutes les
familles ne sont pas dysfonctionnelles, mais il est certain
que les patiente(s) issu(e)s de familles perturbées out
tendance à développer une évolution peu favorable et ce
facteur est d’autant plus lourd que l’anorexique est
jeune. A l’opposé d’une démarche culpabilisante il nous
semble essentiel de considérer les parents comme alliés du
traitement en valorisant les compétences familiales à toutes
les étapes du traitement. Le vécu traumatique des parents lié
à la séparation ne s’élimine pas quand la source disparaît
et l’approche thérapeutique se doit de prendre en compte la
dimension conflictuelle sous-jacente.
Discutant: Michel FARUCH Psychiatre Psychanalyste
Directeur de Clinique à Toulouse
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Jeudi 31 Mai 2007
Hélène BRUNSCHWIG
Psychothérapeute psychanalyste, membre de la Waimh, spécialisée
dans les thérapies "mère-enfant" selon la méthode
d'Alice Doumic-Girard (amie de Winnicott) et de Pierre Mâle
et aussi formée aux USA à l'approche systémique
pour les familles et les couples
"Le BEBE THERAPEUTE de sa MERE"
Un vieux dicton disait autrefois "c'est l'enfant
qui fait la mère"
On entend aujourd'hui cette phrase dans toute ses dimensions.
Nous savons que le petit d'homme est programmé pour
communiquer, pour entrer en relation. Parfois la tache est
ardue pour lui, il doit mobiliser toutes ses ressources pour
aider ses parents à communiquer avec lui. Nous en verrons
quelques exemples concernant principalement la mère car il se
trouve que c'est souvent avec la mère que je travaille. Mais
le père est toujours présent dans le discours de la mère ou
dans le mien. De plus il vient de temps à autre me rencontrer
au cours des thérapies "mère-enfant". Il nous ramène
à une "défusion" capitale entre la mère et
l'enfant, car la fusion risque toujours de se produire sans sa
présence réelle ou symbolique.
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Jeudi 26 Avril 2007
Françoise PEILLE
Psychologue clinicienne, ancienne attachée à l'Hopital St
Vincent de Paul, ancienne responsable de Formation au Copes
"FRERES et SOEURS "
Comment assurer une place à chacun ?
Si la famille a évolué depuis des décennies , elle
reste le lieu le plus intime pour chacun de nous , la matrice
à l'intérieur de laquelle l'enfant se développe, le lieu où
se forment les liens émotionnels les plus forts , la toile de
fond de sa vie personnelle quelles que soient les expériences
futures
Que l'on soit enfant unique , ou issu d'une famille nombreuse
, dans une famille traditionnelle , monoparentale ou recomposée
chaque enfant a une place unique dans sa fratrie qui influe
sur la vie antérieure . Nous essaierons d'éclaircir ce lien
fraternel vécu dans l'enfance qui nous façonne encore
aujourd'hui
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Jeudi 29 Mars 2007
Marie-José SIBILLE
Psychothérapeute
"ADOPTION INTERNATIONALE et CORESILIENCE "
« Qui ne se ressemble pas du tout s’assemble très très
bien … »
L’adoption internationale est en train de devenir un phénomène
de société, qui, sans trop de bruit, modifie profondément
les représentations familiales et sociales dans notre pays.
Je propose l’idée d’une corésilience dans ces familles,
et j’interrogerai aussi l’expérience d’acceptation de
la différence qu’elles proposent, à l’opposé de la représentation
classique de la famille, lieu naturel de reproduction de
l’identique. Enfin, j’aborderai la notion de parité
intrafamiliale, à ne pas confondre avec l’égalité, là
aussi particulièrement mise en question dans les familles
adoptantes.
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Jeudi 1er Mars 2007
Véronique MORALDI
Ecrivain et consultante en communication relationnnelle
"ENTRE MERES et FILLES"
La relation mère fille est une histoire d’amour si intense
et si passionnelle qu’elle peut devenir le lieu de bien des
abus et des souffrances. Qu’est-ce qui fait sa particularité
? Quelles sont les transmissions dont une mère doit
s’acquitter auprès de sa fille ? Quels sont les pièges que
l’une et l’autre doivent éviter ? Quelles peuvent être
les conséquences sur le développement et le psychisme
d’une fille d’avoir eu une mère difficile, sur le choix
de son partenaire amoureux, sur son parcours professionnel, sa
relation aux autres, celle à sa fille ? Comment peut-elle
arriver à se reconstruire ? Et quels conseils pour les mères
et les filles pour améliorer leur relation qu’il s’agisse
de difficultés classiques ou de cas plus extrêmes ?
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Jeudi 25 Janvier 2007
Thérèse DULIEU, Elisabeth DAUBEZE et Nelly GARDENAL
Equipe de l'Accueil Familial Thérapeutique du Bon Sauveur
d'Alby
"Une SEPARATION NECESSAIRE"
pour une individualisation vitale
L'AFT propose de mettre en scène la séparation
parents-enfant pour que chacun puisse exister en tant que
sujet. Il s'agit de familles en souffrance où les liens
peuvent être pathologiques et où « l'être ensemble»
devient invivable.
A partir de vignettes cliniques, nous tenterons d'analyser les
effets de ce dispositif de soin autant du côté des parents
que de l'enfant
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Jeudi 14 Décembre 2006
Marie DIDIER
Médecin
"DANS la NUIT de BICETRE"
À partir de son livre sur Jean-Baptiste Pussin, Marie Didier
, médecin elle-même, ayant failli mourir nous montre les
effets de la force de compassion, de Pussin qui, grâce à son
don d’observation, à sa force morale et physique, se met à
« gouverner les fous », et son exemple inspire à Pinel le
« traitement moral » des maladies de l’âme. Ce qui est époustouflant,
c’est que Pussin n’était pas prédestiné à accomplir
une telle avancée dans le traitement des aliénés : pauvre hère
franc-comtois de 26 ans, il était arrivé malade dans
l’enfer de Bicêtre
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Lundi 13 Novembre 2006
Guy TONELLA
Membre de l’Institut International d’Analyse Bioénergétique
"Le SOI et les LIENS d'ATTACHEMENT"
La construction du Soi ne peut s’envisager sans liens
d’attachement. Vient-il à en manquer que l’enfant s’étiole,
s’essouffle, butte contre l’angoisse de solitude, de rejet
ou d’abandon, et invente des stratégies qui l’en protègent
: attachement ambivalent, attachement désorganisé-désorienté,
détachement. Plus tard, le mal-être existentiel manifesté
par l’adulte, sa quête de reconnaissance, sa créativité
en berne, ses amours incertains, en sont les traces indiscrètes.
L’orientation thérapeutique proposée par Guy Tonella est
psychocorporelle et interpersonnelle : s’immerger dans un
lien thérapeutique qui reprenne à la source ce qui a fait défaut
: la sensation corporelle d’être et de vibrer, la certitude
d’être regardé de très près et vu ; l’interaction qui
implique le contact, le mouvement, le jeu ; la distance intime
où l’on éprouve les expériences affectives, subjectives,
qui émergent dans l’entre-deux, à la recherche des mots
qui les nommeront et ouvrirons une perspective qui ait un sens
…
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Jeudi
8 Juin 2006
Lin GRIMAUD
Psychologue clinicien, I.E.S. Lestrade, 31520,
Ramonville Saint Agne
Psychanalyste
Inscrit à l'Institut de Psychanalyse de Paris
Dialogue et construction psychique
Dans le suivi des enfants déficients visuels et de leur famille
Le suivi de l'enfant handicapé visuel et l'aide apportée aux parents et à la fratrie engagent les équipes dans un ensemble de pratiques qui ont en commun d'être basées sur le dialogue. Quel statut théorico - clinique peut -on
donner à la notion de dialogue qui apparaît dans la psychanalyse
dès les travaux de FERENCZI au travers des notions de réciprocité et de mutualité, et réapparaît aujourd'hui en termes de processus de co pensée dans la cure.
L'enjeu de la discussion dépasse le cadre restreint de la prise en charge des enfants déficients visuels. Il s'agit d'avancer plus globalement dans la compréhension de la situation que met en oeuvre le psychothérapeute confronté au traumatisme psychique pour mieux répondre aux souffrances liées à la déliaison psychique - vécus de vide et d'abandon dus à l'exposition à des messages séducteurs constants ainsi qu'à la dérégulation
rythmique du quotidien - qui provoquent en définitive une sollicitation problématique du noyau maniaco - dépressif.
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