A la Rencontre des idées et des pratiques en psychologie et psychanalyse

Anciennes Rencontres

   Résiliences

Réparation ou création ?

RENCONTRES 2005 2006 autour du thème des Résiliences
ouvertes à toute personne intéressée à titre personnel ou professionnel 
et organisées par l'Association Carrefours & Médiations,
en partenariat avec le Centre d'Information Pour l'Enfance et la famille et la Librairie La Préface 

De  20 heures 30 à 22 H 30 Lieu indiqué pour chaque conférence
Participation 10 € (étudiants 5 €) Gratuite pour nos Adhérents 
Jeudi 12 Mars 2009 : Maïthé MONÉRAT [Psychothérapeute et Formatrice].

"Traces mnésiques : la Sophrologie, un outil pour la Psychanalyse"
 


Que ce soit de l'ordre de l'oubli ou du refoulé, nous comprendrons :
- comment la Sophrologie Caycédienne amène le sujet à se rémémorer les évènements, l'objet des
perceptions qui se trouvent inscrites dans la mémoire et sous quelles formes.
- par quelle technique, quelle relaxation particulières les traces mnésiques sont réactivées.
- comment elles subsistent chez le sujet
. soit en terme de traumatisme
. soit en terme de réactualisation du souvenir positif.
- et comment dans les deux cas, au cours de chaque séance, l'"ancrage" d'un souvenir positif permet
au sujet d'accepter l'affect refoulé et de lever toute angoisse et résistance s'y rapportant, pour mieux
se projeter dans son avenir.
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Mardi 7 Avril 2009 : Isabelle Meignant Ordoux (psychothérapeute, psychologue clinicien, thérapeute familiale et systémique, superviseur EMDR Europe)  

"L’EMDR, se souvenir sans souffrir"


Souvent avec le temps les évènements difficiles que nous traversons se transforment dans notre mémoire. Certains deviennent des souvenirs neutres, d’autres restent douloureux. Ainsi une simple évocation peut aviver en nous des émotions difficiles, des croyances négatives irrationnelles sur soi et, ou des sensations corporelles inconfortables dans le présent. C’est un peu comme si certains évènements étaient « stockés » de façon dysfonctionnelle dans un réseau de mémoires inadapté, toujours actif là et maintenant. Francine Shapiro, en 1987 découvre une approche psychothérapeutique qui permet à ces mémoires du passé actives douloureusement dans le présent de devenir des mémoires neutres par un retraitement spécifique. Elle le l’appellera « EMDR ».Nous verrons comment ce modèle du traitement adaptatif de l’information par l’intégration neuro-émotionnelle validé scientifiquement par de nombreuses recherches permet de se souvenir sans souffrir.
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Mardi 5 Mai 2009 : Ordoux Marie Didier (médecin et écrivain) discutée par Kalou Estrella (Responsable de Réseaux d'Accueils)       

"Morte saison sur la ficelle"  


« Dans l’apparence des choses, il ne semble exister aucun lien entre le scarabée renversé par la tige d’une campanule, la rondelle de latex découverte chez un amant sans désir, la douce pluie de juin sur le bois d’un cercueil ou le regard charbonneux d’étrangers en grève de la faim couchés sous une tente en plein vent. Pourtant une surprise chaque fois va jaillir….[Souvent brutale mais aussi parfois lente, exigeant des années pour mûrir, cette surprise ne résidera pas nécessairement dans une chute finale mais bien, comme pour chacun d’entre nous, ]... dans la révélation minuscule et violente d’une sensation oubliée ou encore inconnue, d’une désillusion,d’une liberté s’ouvrant en plein désastre ou d’un éblouissement paisible. »
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Jeudi 18 Juin 2009 : Luce Rostoll (psychologue) présentera son livre discutée par Cathy Estrella (Enseignante)  

"L'Algérie à l'ombre de Maria" 


 :Maria mourut le jour de mon premier anniversaire. La disparition de Maria l'insoumise, ce jour d'octobre, inscrivit la mort à l'aube de ma vie, comme un signe particulier invisible. Empreinte sournoise, plus radicale que la tache brune de naissance sur ma cuisse que je caressais enfant, persuadée de pouvoir être ainsi reconnue entre mille. La mort de ma grand-mère constitue mon premier souvenir. Ces réminiscences ont curieusement échappé à l'amnésie infantile. Les images comme les séquences d'un rêve ou plutôt comme les détails d'une scène vécue dans un passé lointain, hors du temps, revenaient, étranges, détachées de tout. Ces apparitions finissaient par devenir familières. Elles s'allumaient comme des fenêtres dans la nuit, pour moi seule. 
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XV ème Carrefour Toulousain les 9 et 10 Octobre 2009
"Réminiscences, entre mémoire et oubli"

Les hystériques souffraient, selon Freud, de "réminiscences". Il en conçut une conception nouvelle
de la mémoire et de l’oubli sans pour autant poser d’emblée l’idée du refoulement comme
mécanisme inconscient de l’oubli puisqu'il prête d’abord à ses patients le désir de ne pas se
souvenir, la volonté consciente d’oublier. Mémoire et oubli se situent donc au coeur des pratiques
de la psychologie, psychiatrie et de la psychanalyse : toute psychothérapie ne présuppose-t-elle pas
une théorie de la mémoire ?

Résurgences de sensations, d'images ou d’idées provenant d’expériences passées, non nécessairement
refoulées, mais gardées longtemps inconscientes dans la mémoire, les réminiscences participent
autant du psychique que du somatique, et sont au confluent des différents types de mémoire,
(épisodique, procédurale, déclarative, bien sûr mais aussi ... corporelle) avec peut-être la particularité
d’avoir été conservées en mémoire sans avoir été véritablement conscients.

Actuellement, les préoccupations et les recherches autour de la maladie d’Alzheimer et des
syndromes apparentés, (accident vasculaire cérébral, Parkinson, traumatismes crâniens etc) incitent à
mieux connaître le fonctionnement de la mémoire et les stratégies à mettre en place pour la
stimuler et l’améliorer. Il est donc important de prendre connaissance des données neurologiques
récentes et de leurs conséquences sur les fonctions cognitives… car, les processus de mise en
mémoire, comme les troubles affectant la constitution et la restitution des souvenirs, suscitent bien
d'autres résonances dans le domaine des sciences humaines et sociales. La mémoire ne nous
donne-t-elle pas notre identité et ne contribue-t-elle pas à assurer la permanence de notre
personnalité ? Pour autant, est-on prisonnier de notre passé ?

Mais comment enfin reconnaître une réminiscence du passé dans ce qui apparaît comme une
nouveauté d’aujourd’hui ? Les réminiscences peuvent dans des situations traumatiques occasionner
des pathologies post traumatiques, alors que lorsqu'elles sont accueillies et élaborées, elles vont
participer à une authentique résilience…

Un débat très stimulant sur les réminiscences, entre psychanalyse et cognition se déroulera autour
la manière dont s'inscrivent les traces sensorielles des cinq sens et celle d'une théorie du
traumatisme en trois temps, dont un premier temps foetal telle que Bernard Golse essaye de le
développer, face à une élaboration de la résilience proposée par Boris Cyrulnik.

Avec la participation non exclusive de :
Joyce Aïn, Catherine Amoyal, Pierre Bustany, Boris Cyrulnik, Bernard Golse, Antoine Lejeune,
Pierre Lemarquis, Suzanne Maiello, Sylvain Missonnier, Virginie Pape, Alain Roucoules, Guy Tonella, 
et Nathalie Zajde .


Inscription
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Jeudi 15 Janvier 2009 : Dr Gérard OSTERMANN [Professeur de thérapeutique, Médecin Interniste, Psychothérapeute à Bordeaux]
et
Sylvie CHABEE SIMPER [Psychologue Psychanalyste Sociologue à Lunel].  

"Mémoire du corps et transgenérationnel"
 

A partir de vignettes cliniques empruntées au champ de la douleur et des troubles des conduites
alimentaires les auteurs se proposent d’aborder la question de la mémoire du corps dans une
perspective transgénérationnelle, sous l’angle d’une question un peu provocatrice :
Je déprime ou je somatise ?
La mémoire s'enracine dans les expériences sensorielles à l'origine de traces mnésiques qui se
superposent à l'héritage génétique et à la transmission transgénérationnelle. Tous ces éléments vont
être impliqués dans le processus de somatisation si la problématique ne peut être symbolisée et
pensée : trauma, deuil, secret de famille peuvent ainsi se transmettre sans mise en représentations.
La réminiscence et la reconstruction de l'histoire du sujet permettent d'accéder à la dépression.
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Jeudi 11 Décembre 2008 : Isabelle BERNARD  
[Educatrice de jeunes enfants, Lectrice]..

"
Des livres pour grandir"

Mon parcours avec les livres, et plus précisément avec la lecture à voix-haute d'albums jeunesse, m'a transformée et révélée à moi-même, dans le sens où j'allais, chaque fois, à la rencontre de l'autre en moi, de ce que je ne savais pas de moi: c'est comme si le livre se mettait à lire en moi, ce que je ne savais pas lire de moi! Je crois que c'est cette transformation là , que je donne à voir, lorsque ce temps de lecture est partagé. C'est cette transformation là, qui m'aide à accueillir l'autre à la mesure de ce que je suis, à le frôler de mon désir de vie, si tant est, qu'il accepte de se laisser frôler. Chaque livre est "une petite fabrique de temps", et le temps c'est nous!

Imaginez alors, toute la dimension créative de ces moments de lectures partagées, où chacun ne fait rien d'autre, que d'habiter son temps, tout son temps à lui, rien que son temps! Ensemble. Lire à voix-haute, c'est aussi, "soutenir de mon désir que l'autre prenne place"... Prenne toute sa place. Une lecture créative est alors celle qui fait place aux productions imaginatives de l'enfant, celle qui laisse un espace pour penser, associer et imaginer.L'enjeu ici, est bien la construction de soi.

"L'interprétation n'est donc pas seulement une opération intellectuelle.....c'est aussi et peut- être plus encore une expérience de vie, une invention concrête de soi.....La liberté ne consiste pas à découvrir quelque verité de soi, que sais-je encore. c'est plutôt un constant effort d'affranchissement par rapport à tout ce qui empèche d'être soi. C'est prendre le risque de devenir soi." (Marc Alain Ouaknin, philosophe). réminiscences.
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Jeudi 20 Novembre 2008 : Virginie PAPE  
[Chargée d’enseignement à l’université de Toulon en soins palliatifs et gérontologie, et à la faculté de sciences de Toulon, section sciences de la vie en biologie végétale et éthologie, éthologue, musicienne]..
 
Identités et réminiscences musicales 

Il y a des musiques aux identités fortes qui restent gravées dans nos mémoires. Ces réminiscences de vies sont là pour nous rassembler, nous relier à notre identité ou la reconstituer par la réminiscence de nos "moi", y puisant en fonction du moment, les images, les sons et les odeurs permettant de nous retrouver. Quelle est la cohésion sociale au travers de ces réminiscences ? Comment donner la priorité aux questions portant sur les réminiscences, les identités et les appartenances multiculturelles, permettant de témoigner et de valoriser les patrimoines et les parcours migratoires. 

Comment provoquer les réminiscences pour instinctivement avoir une confirmation de la certitude apaisante de son identité. Forts de nos certitudes ? De notre conception jusqu’au dernier souffle sans vanité nous essayerons d’approfondir cette question. En musique nous balayerons les trois pans : l’animal, le végétal et bien sûr l’être humain au travers de différentes périodes, cultures, courants, etc. Une odyssée qui nous mènera vers les rites, le virtuel, les dualités, les réalités identifiées et plonger ainsi dans nos réminiscences.
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Jeudi 17 Janvier 2008 Guy TONELLA [Psychothérapeute Formateur en Bio-Energie]
"Les expériences corporelles à l’origine de l’identité de soi"
L’identité se construit bien avant que naisse la parole : par le biais des interactions corporelles/émotionnelles avec son (ses) premier(s) object(s) d’attachement. De l’attachement sécure/insécure, naît le Soi sécure/insécure, ce Soi qui émerge du corps propre, première terre d’inscription de son histoire.
Le processus identitaire se nourrit à diverses mémoires : procédurale, épisodique et sémantique. Chacune d’elle, corporelle et/ou psychique, stocke ses images, ses souvenirs. Mais leur accès requiert une mise en jeu spécifique: sensorielle, et/ou émotionnelle, et/ou motrice, et/ou interactionnelle, et/ou linguistique.

Quelle est la part de vrai et de faux en Soi, de corps et de psychisme dans le vrai et le faux, de conscient et d’inconscient ? Des vignettes cliniques tenteront de tirer ce fil, à partir de mon expérience de thérapeute psychocorporel.
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Jeudi 28 Février 2008 Lin GRIMAUD [Psychologue clinicien, I.E.S. Lestrade, 31520)
"Crise identitaire en travail social"
L'institution sociale et médico-sociale est aujourd'hui contrainte par le législateur à évaluer ses pratiques et fonctionnements, à formaliser ses objectifs et ses méthodes, à négocier avec l’usager et son représentant légal le projet individuel de prise en charge. Dans ce contexte de recadrage, la référence managériale fait son entrée dans le secteur produisant une crise identitaire à la fois individuelle et groupale. Nous vous proposerons de dégager les arrières plans de cette mutation afin d’en repérer le statut - crise de représentation ou modification en profondeur des conceptions de travail - et d’analyser les raisons d’une première réaction négatives de la part des professionnels.
L’évaluation, la démarche qualité à travers quoi elle se met en oeuvre, pourrait-elle servir la clinique institutionnelle - et à quelles conditions - ou bien doit-elle être considérée comme une menace à priori pour le sens des pratiques ?
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Jeudi 20 Mars 2008 : Marie José SIBILLE [Psychothérapeute et Formatrice].
"Quand la différence devient menace : peur de l’autre, anxiété et phobies sociales"

La peur des autres peut prendre de multiples formes, toutes handicapantes sur le plan relationnel, social, professionnel. La peur de parler en public est une des plus répandues, avec la peur du conflit. Et quand nous parlons de peur, il faut comprendre incapacité à dépasser l’obstacle que représente le sentiment de menace inspiré par l’autre. Cette peur entraîne alors des comportements invalidants, qui nous excluent petit à petit des sphères relationnelles, intimes et sociales. Elle peut également nous pousser à accepter des situations d’emprise ou de domination et à développer des attitudes de soumission qui affectent l’estime de soi. Nous verrons comment apprivoiser ce sentiment pour le transformer en affirmation et en créativité, mais aussi, quand il le faut, en capacité à interrompre les relations toxiques tout en étant capable de se projeter vers un ailleurs possible, plus gratifiant.
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Conférences des Années précédentes
Informations 05 61 74 23 74
Carrefours & Médiations -La Source 26 Chemin du Bessayré 31240 - SAINT JEAN

Jeudi 13 Décembre 2007
Anne LONCAN 
Pédopsychiatre, diplômée de psychopathologie du bébé, psychanalyste familiale, présidente du Cercle des Thérapeutes Familiaux Psychanalytiques du Grand Sud-Ouest, secrétaire des publications de la Société Française de Thérapie Familiale Psychanalytique, rédactrice en chef de la revue Le divan familial, secrétaire générale de l’Association Internationale de Psychanalyse de Couple et de Famille, actuellement médecin-directeur du CMPP Le Gô à Albi. 

"L'AUTISME dans la famille, reconnaissance mutuelle et altérité"

Les études cliniques se sont multipliées depuis la description princeps de l’autisme infantile par Léo Kanner en 1943 et se sont diversement orientées selon les hypothèses théoriques qui les sous-tendent. Elles convergent néanmoins pour relever la constance d’une défaillance majeure et décisive dans les contacts avec le monde extérieur, faisant de l’autisme infantile le paradigme des pathologies de la reconnaissance de l’autre. Ce défaut de reconnaissance est en rapport avec un développement spécifique des processus psychiques et plus particulièrement de la pensée.

Nous tenterons de rechercher en quoi ces processus sont inscrits au sein de la famille et affectent l’ensemble des liens. En effet, dès ses premiers écrits, Kanner a mis en évidence l’implication de la famille sans en inférer une quelconque pathogénie. A sa suite, certaines recherches sont allées plus loin en plaçant la source de la pathologie au cœur du fonctionnement psychique familial, voire parental, voire maternel. D’autres ont scruté les gènes ou la neurobiologie pour y trouver une réponse de nature à « dédouaner » la dynamique familiale et ses aléas. Ces orientations de recherche véhiculent potentiellement des idéologies étrangères au but ultime du praticien face à ces situations toujours extrêmement douloureuses, celui d’accroître la compréhension qu’il en a pour un bénéfice thérapeutique.

Lorsque le psychanalyste familial rencontre de telles configurations où a pris place l’autisme, il affronte les énigmes de la genèse, de la nature et des désordres des liens psychiques au sein de la famille. La difficulté qu’ont ces familles à se rassembler et à s’installer dans un cadre psychanalytique fait-elle écho à la qualité des liens ? Ce cadre permet-il d’étoffer leur texture? C’est à l’aune de l’inscription familiale des troubles manifestés, repérée dans les thérapies pratiquées comme à la lecture de nombreux textes autobiographiques familiaux que nous nous interrogerons sur les modes de reconnaissance et de mutualité auxquels il est fait recours.

Discutants: 

Alain Lafage, membre fondateur de la SFTFP et membre du bureau,
 Françoise Boudou-Orliac, membre de la SFTFP 
tous deux sont également membres du cercle des thérapeutes familiaux psychanalytiques du grand sud ouest.
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Jeudi 22 Novembre 2007
Gérard OSTERMANN 
Médecin Psychiatre Psychothérapeute à Bordeaux
"L'ANOREXIE: emprise familiale, famille en prise" 
Un certain usage des thérapies systémiques de l’anorexie mentale a laissé croire à la culpabilité intrinsèque des familles dans les troubles des conduites alimentaires. Il est actuellement reconnu que toutes les familles ne sont pas dysfonctionnelles, mais il est certain que les patiente(s) issu(e)s de familles perturbées out tendance à développer une évolution peu favorable et ce facteur est d’autant plus lourd que l’anorexique est jeune. A l’opposé d’une démarche culpabilisante il nous semble essentiel de considérer les parents comme alliés du traitement en valorisant les compétences familiales à toutes les étapes du traitement. Le vécu traumatique des parents lié à la séparation ne s’élimine pas quand la source disparaît et l’approche thérapeutique se doit de prendre en compte la dimension conflictuelle sous-jacente.

Discutant: Michel FARUCH
Psychiatre Psychanalyste Directeur de Clinique à Toulouse
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Jeudi 31 Mai 2007
Hélène BRUNSCHWIG 
Psychothérapeute psychanalyste, membre de la Waimh, spécialisée dans les thérapies "mère-enfant" selon la méthode d'Alice Doumic-Girard (amie de Winnicott) et de Pierre Mâle  et  aussi formée aux USA à l'approche systémique pour les familles et les couples

"Le BEBE THERAPEUTE de sa MERE" 

Un vieux dicton disait autrefois "c'est l'enfant qui fait la mère"
On entend aujourd'hui cette phrase dans toute ses dimensions. Nous savons que le petit d'homme est programmé pour communiquer, pour entrer en relation. Parfois la tache est ardue pour lui, il doit mobiliser toutes ses ressources pour aider ses parents à communiquer avec lui. Nous en verrons quelques exemples concernant principalement la mère car il se trouve que c'est souvent avec la mère que je travaille. Mais le père est toujours présent dans le discours de la mère ou dans le mien. De plus il vient de temps à autre me rencontrer au cours des thérapies "mère-enfant". Il nous ramène à une "défusion" capitale entre la mère et l'enfant, car la fusion risque toujours de se produire sans sa présence réelle ou symbolique.
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Jeudi 26 Avril 2007
Françoise PEILLE 
Psychologue clinicienne, ancienne attachée à l'Hopital St Vincent de Paul, ancienne responsable de Formation au Copes 

"FRERES et SOEURS "
Comment assurer une place à chacun ?

Si la famille a évolué depuis des décennies , elle reste le lieu le plus intime pour chacun de nous , la matrice à l'intérieur de laquelle l'enfant se développe, le lieu où se forment les liens émotionnels les plus forts , la toile de fond de sa vie personnelle quelles que soient les expériences futures 
Que l'on soit enfant unique , ou issu d'une famille nombreuse , dans une famille traditionnelle , monoparentale ou recomposée chaque enfant a une place unique dans sa fratrie qui influe sur la vie antérieure . Nous essaierons d'éclaircir ce lien fraternel vécu dans l'enfance qui nous façonne encore aujourd'hui 
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Jeudi 29 Mars 2007
Marie-José SIBILLE 
Psychothérapeute

"ADOPTION INTERNATIONALE et CORESILIENCE " 

« Qui ne se ressemble pas du tout s’assemble très très bien … »

L’adoption internationale est en train de devenir un phénomène de société, qui, sans trop de bruit, modifie profondément les représentations familiales et sociales dans notre pays.  
Je propose l’idée d’une corésilience dans ces familles, et j’interrogerai aussi l’expérience d’acceptation de la différence qu’elles proposent, à l’opposé de la représentation classique de la famille, lieu naturel de reproduction de l’identique. Enfin, j’aborderai la notion de parité intrafamiliale, à ne pas confondre avec l’égalité, là aussi particulièrement mise en question dans les familles adoptantes.
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Jeudi 1er Mars 2007
Véronique MORALDI 
Ecrivain et consultante en communication relationnnelle  

"ENTRE MERES et FILLES"
  

La relation mère fille est une histoire d’amour si intense et si passionnelle qu’elle peut devenir le lieu de bien des abus et des souffrances. Qu’est-ce qui fait sa particularité ? Quelles sont les transmissions dont une mère doit s’acquitter auprès de sa fille ? Quels sont les pièges que l’une et l’autre doivent éviter ? Quelles peuvent être les conséquences sur le développement et le psychisme d’une fille d’avoir eu une mère difficile, sur le choix de son partenaire amoureux, sur son parcours professionnel, sa relation aux autres, celle à sa fille ? Comment peut-elle arriver à se reconstruire ? Et quels conseils pour les mères et les filles pour améliorer leur relation qu’il s’agisse de difficultés classiques ou de cas plus extrêmes ? 
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Jeudi 25 Janvier 2007
Thérèse DULIEU, Elisabeth DAUBEZE et Nelly GARDENAL 
Equipe de l'Accueil Familial Thérapeutique du Bon Sauveur d'Alby  

"Une SEPARATION NECESSAIRE"
 
pour une individualisation vitale

L'AFT propose de mettre en scène la séparation parents-enfant pour que chacun puisse exister en tant que sujet. Il s'agit de familles en souffrance où les liens peuvent être pathologiques et où « l'être ensemble» devient invivable.
A partir de vignettes cliniques, nous tenterons d'analyser les effets de ce dispositif de soin autant du côté des parents que de l'enfant
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Jeudi 14 Décembre 2006
Marie DIDIER 
Médecin 

"DANS la NUIT de BICETRE"
  

À partir de son livre sur Jean-Baptiste Pussin, Marie Didier , médecin elle-même, ayant failli mourir nous montre les effets de la force de compassion, de Pussin qui, grâce à son don d’observation, à sa force morale et physique, se met à « gouverner les fous », et son exemple inspire à Pinel le « traitement moral » des maladies de l’âme. Ce qui est époustouflant, c’est que Pussin n’était pas prédestiné à accomplir une telle avancée dans le traitement des aliénés : pauvre hère franc-comtois de 26 ans, il était arrivé malade dans l’enfer de Bicêtre
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Lundi 13 Novembre 2006
Guy TONELLA
Membre de l’Institut International d’Analyse Bioénergétique 

"Le SOI et les LIENS d'ATTACHEMENT"

La construction du Soi ne peut s’envisager sans liens d’attachement. Vient-il à en manquer que l’enfant s’étiole, s’essouffle, butte contre l’angoisse de solitude, de rejet ou d’abandon, et invente des stratégies qui l’en protègent : attachement ambivalent, attachement désorganisé-désorienté, détachement. Plus tard, le mal-être existentiel manifesté par l’adulte, sa quête de reconnaissance, sa créativité en berne, ses amours incertains, en sont les traces indiscrètes.
L’orientation thérapeutique proposée par Guy Tonella est psychocorporelle et interpersonnelle : s’immerger dans un lien thérapeutique qui reprenne à la source ce qui a fait défaut : la sensation corporelle d’être et de vibrer, la certitude d’être regardé de très près et vu ; l’interaction qui implique le contact, le mouvement, le jeu ; la distance intime où l’on éprouve les expériences affectives, subjectives, qui émergent dans l’entre-deux, à la recherche des mots qui les nommeront et ouvrirons une perspective qui ait un sens …
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Jeudi 8 Juin 2006
Lin GRIMAUD
Psychologue clinicien, I.E.S. Lestrade, 31520, Ramonville Saint Agne
Psychanalyste Inscrit à l'Institut de Psychanalyse de Paris 

Dialogue et construction psychique
Dans le suivi des enfants déficients visuels et de leur famille
Le suivi de l'enfant handicapé visuel et l'aide apportée aux parents et à la fratrie engagent les équipes dans un ensemble de pratiques qui ont en commun d'être basées sur le dialogue. Quel statut théorico - clinique peut -on donner à la notion de dialogue qui apparaît dans la psychanalyse dès les travaux de FERENCZI au travers des notions de réciprocité et de mutualité, et réapparaît aujourd'hui en termes de processus de co pensée dans la cure. L'enjeu de la discussion dépasse le cadre restreint de la prise en charge des enfants déficients visuels. Il s'agit d'avancer plus globalement dans la compréhension de la situation que met en oeuvre le psychothérapeute confronté au traumatisme psychique pour mieux répondre aux souffrances liées à la déliaison psychique - vécus de vide et d'abandon dus à l'exposition à des messages séducteurs constants ainsi qu'à la dérégulation rythmique du quotidien - qui provoquent en définitive une sollicitation problématique du noyau maniaco - dépressif.

Jeudi 20 Octobre 2005
Véronique MORALDI , Ecrivain et consultante en communication relationnnellle 

"GARDEZ VOUS d'AIMER un PERVERS"  

Quand le prince charmant (ou la princesse) des débuts se transforme en "Mister Hyde"… vous voilà aux prises avec un ennemi au quotidien : de quoi vous miner psychologiquement et physiquement. Comment le (la) reconnaître dès les premiers instants de la rencontre ? Qui est-il (elle) derrière ses multiples visages ? Quelle est la stratégie manipulatoire et de destruction morale employée par ce type de personne pour assurer son emprise sur son partenaire ? Comment cela se traduit-il dans différents domaines particulièrement sensibles comme l’argent, le sexe etc..? Jusqu’où cela peut-il aller ? 

Comment éviter de tomber dans le piège et si c’est déjà fait comment lutter contre. Comment parvenir à s’en séparer puis à se reconstruire. Sous une forme très concrète sera abordé le sujet crucial de la perversion conjugale au quotidien la plus banale, la plus répandue et pourtant si destructrice... 

En réalité lorsque le mal occasionné sur le partenaire est si profond, c’est que la cause n’est pas si ordinaire qu’il y paraît… 
Jeudi 24 Novembre 2005
Dr Gérard OSTERMANN et le Pr Michel FARUCH
Medecin Psychothérapeute à Bordeaux et Psychiatre à Toulouse

INCESTE et RESILIENCE 

À partir d'un témoignage biographique anonyme, sorte de journal d'un père "abuseur" et des analyses d'experts, un essai de compréhension, à travers l'écriture, de ce que les agresseurs et agressés ont tant de mal à dire et qui pose de multiples questions aux experts habilités comme au grand public sensibilisé à ces drames humains. Cet écrit évoque une famille qui porte plainte et dès que le père est en prison, ne souhaite plus qu'une chose: qu'il revienne chez lui pour vivre une vie de famille et d'amour restaurée. Il tente enfin de sortir d'un tel tabou à huis clos et observer les forces de résilience qui aident à en surmonter les traumatismes. 
Jeudi 15 Décembre 2005
Bernard MONTAUD et Jean Claude DURET  Psychanalystes corporels

Le concept de RECONCILIATION : ni bourreau, ni victime

« Je pense donc je suis » disait Descartes. Pourquoi pas « j’ai mal donc je suis » dirait le psychanalyste corporel ? 

Car enfin, tous nos comportements d’échec issus des traumatismes du passé ne sont-ils pas le meilleur moyen de nous ressentir nous-mêmes, et généralement victime d’un « méchant bourreau » ? 
Durant cet exposé nous verrons combien il existe un état de conscience sans bourreau et sans victime propre à la réconciliation psychanalytique. 
Jeudi 26 Janvier 2006
Marie Rose MORO
Psychiatre Psychanalyste Ethnothérapeute Chef de Service à l'Hôpital Avicenne

AVICENNE l'andalouse
Devenir thérapeute en situation transculturelle

À partir du livre (Marie Rose Moro et coll. (La Pensée sauvage éditeur, Grenoble) où se croisent des récits de migrations et des récits de thérapeutes en situation transculturelle à Bobigny dans la banlieue multiculturelle du Nord de Paris il se dégage la force de cette expérience migratoire pour vivre et pour soigner : la vitalité de l'exil.  Migrer c'est vivre et pas seulement survivre comme on le croit parfois. Récits écrits à la première personne pour aller au plus près de l'expérience individuelle et singulière, rejoindre ainsi l'autre et accéder à l'universalité.

Voir les migrants et leurs enfants autrement, apprendre à les comprendre, à les aimer et à les soigner à travers des récits écrits de manière simple et accessible à tous, telle est l'ambition de cet ouvrage né de rencontres à la consultation transculturelle de l'hôpital Avicenne, en Espagne, en Afghanistan et ailleurs. Avicenne, l'andalouse où se rencontrent et se métissent la richesse des mondes pluriels et où l'on expérimente comment devenir thérapeute et comment devenir des citoyens engagés dans le monde. Un éloge de la rencontre pour sortir du malentendu et de la violence et pour construire un monde commun.  Site : www.clinique-transculturelle.org

Mardi 4 Avril  2006
Claire HEBER SUFFRIN
Docteur en psychosociologie
Cofondatrice des Réseaux d'échanges des Savoirs 

Résilience, créativité ou réparation dans la Formation réciproque

Claire Heber Suffrin présentera une dynamique de formation réciproque qui postule que chacun est riche de savoirs qui peuvent intéresser les autres, et que tout le monde est capable d’apprendre et de transmettre des savoirs. Elle montrera comment cette « mise en mouvement » réciproque permet de faire l’expérience (pour la première fois pour certains) d’une réelle créativité individuelle et collective, source de résilience. 

En s'appuyant sur des expériences relatées dans trois ouvrages publiés en 2004 et 2005.

- Des étudiants (de 25 à 71 ans) et formateurs relatent et analysent, à la première personne, comme acteurs/auteurs vitalement impliqués, trois années d’une formation où l’entraide, la coopération et la création ont pleinement joué un rôle de « résilience » pour beaucoup d’entre eux.
- Des acteurs de l’école (enseignants de primaire et de secondaire, inspecteurs, assistante sociale scolaire) montrent en quoi la démarche pédagogique des échanges réciproques de savoirs, en instaurant une parité relationnelle et parce qu’ils sont chargés d’émotion, de souvenir, d’esthétique, et sans doute de beaucoup de choses que nous ne savons dire – et n’avons peut-être pas à savoir ! – agissent comme des facteurs de résilience cognitive. Résilience cognitive qui a des effets très souvent « racontés » et reconnus en terme de « réparations » à des niveaux de réalité plus englobant: 

à travers cette dynamique s’opère un véritable travail au niveau de l’estime de soi, de l’estime d’autrui, de la reconnaissance mutuelle, de la mise en perspectives des possibles, et de la prise de conscience, par chacun, de son pouvoir d’agir.
Jeudi 11 Mai 2006
Tamara LANDAU
Psychanalyste Membre fondateur de la Societé de Psychanalyse Freudienne

L'impossible naissance ou l'enfant enclavé

Ayant observé la pathologie de "l'enfant enclavé" chez de nombreux patients (notamment à travers leurs dessins et sculptures) Tamara Landau introduit une passerelle entre la psychanalyse et les neurosciences et retrace, tant sur le plan biologique que fantasmatique, les différents stades de l'évolution dans le lien mère -enfant, depuis la vie intra utérine jusqu'à la petite enfance.

Les fantasmes "une vie pour deux" et "un corps pour deux"  décelables dans de multiples comportements, révèlent la persistance inconsciente et très préjudiciable de cette relation fusionnelle.

Tamara Landau met ainsi au jour, par l'analyse de cas, la racine archaïque de nombre de symptômes et renouvelle en profondeur notre vision de la maternité et des premiers moments de la vie.

Pendant tout le mois de Mai suivra l'exposition à La Librairie La Préface à Colomiers
du peintre Jean-Pierre Landau 

Jean-Pierre Landau à travers le geste pictural, Tamara Landau par 
l'écoute du transfert. Grâce à leur échanges passionnés, ils parviennent 
à traduire l'indicible du sujet. Jean-Pierre Landau avec ses yeux qui 
"écoutent" et ses oreilles qui "voient" des mots-couleur, a permis la 
naissance de "l'enfant enclavé" enfoui dans l'inconscient de nous tous.


Jean-Pierre Landau est né à Lachau, en 1944, pendant l'occupation. Après la guerre, avec sa famille il va vivre à Saint-Tropez et, à sept ans, à Nice. Fils du peintre Zygmunt Landau de l'École de Paris, notre artiste a été imprégné très tôt du travail de son père. Dès sa naissance il est baigné des odeurs d'huile de lin et d'essence de térébenthine. De Saint-Tropez à Nice, il rencontre des amis de son père, écoute les histoires de peintres, leurs recherches, leurs questions, leurs doutes (Kisling, Barta, Zgoba, Menjinski, Allix, Kremegne, Vachon, Achiam...). Très tôt son père l'installe devant un chevalet et l'initie à la magie de la trace picturale, du trait, de la couleur. Il confie son fils adolescent à son amie peintre Josette Leca Bournet qui lui apprend à voir à travers le dessin. La disparition de
son père en 1962 laisse Landau dans un désarroi et il ne s'autorisera à se rapprocher de l'art qu'à travers la terre (le retour à la terre, à la terre biblique ?), la sculpture, après être devenu psychanalyste, après ses etudes de médecine et de psychiatrie. L'écoute du psychanalyste et le regard du peintre se traduisent dans la palette avec la violence des mots-couleur, le silence des taches, la musique de la richesse des pigments. Après un parcours dans l'atelier de sculpture de Karlinski, élève de Zadkine,
Landau fréquente l'atelier de sculpture sur pierre de Mahu (taille directe) et retourne en 1990 à sa passion, le langage pictural, en suivant les cours aux ateliers des Beaux-Arts à Paris, où il expose tous les ans. Il utilise, au départ, le pastel avant de redécouvrir la peinture à l'huile de son enfance.
Depuis 2000, il participe tous les ans à des expositions collectives et personnelles.
Frais de Participation 10 € (Étudiants 5 €) Gratuit pour les adhérents à jour de leur cotisation.
Réservation possible par courrier avec l'envoi d'un chèque accompagné d'une enveloppe timbrée à :
Carrefours & Médiations -La Source 26 Chemin du Bessayré 31240 - SAINT JEAN
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Tél. (33) 05.61.74.23.74 / Fax : (33) 05.61.74.44.52 / Mail :