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XVII ème Carrefour Toulousain les 15 et 16 Octobre
2010
Notre monde connaît une transformation aussi radicale que rapide, qui perd ses repères, et où les nouvelles règles du jeu n’ont pas encore eu le temps d’être appliquées qu’elles sont déjà désuètes, la peur s’installe, la confiance se défait, le chacun pour soi règne dans une violence lancinante qui gangrène tout le corps social. C’est un environnement propice à des violences souterraines, insidieuses, rampantes… entre violence réactive et désespoir social… Se propagent alors des relations "en faux" où la confiance n'est plus possible en famille ou l’entreprise, l’état et la religion. "Notre société n'aime pas les enfants"*, car on observe "des formes de maltraitances généralisees contre des enfants comme première cause des violences", par non reconnaissance de leurs besoins spécifiques. Dans un tel contexte, le psychothérapeute ne peut ignorer l’environnement social de ses patients : à la souffrance psychopathologique se joint une souffrance sociale multiforme. Ne peut on se demander si les "psys" ne sont pas devenus des thérapeutes de la crise de la société, diagnostiquant l’absence d’avenir comme le mal tenace de notre temps ; le manque de futur serait l’entrave aux capacités de subjectivation… Pourtant la colère des mouvements sociaux, parfois violents, n'est elle pas au service d'une sorte de construction d'un vouloir "être ensemble" ? Et la violence, dite "fondamentale", mais "probablement fondatrice", participe aussi de la structuration du sujet. N'est elle pas lors au service d'une survie psychique ? Avec la participation de : |