A la Rencontre des idées et des pratiques en psychologie et psychanalyse

Rencontres 1998

RENCONTRES 1998 dans le cadre du Cycle intitulé: "Quelles Médiations de survie ?"
Samedi 17 janvier 1998 18 h à 20 h
LA MÉDIATION FAMILIALE :
LOGIQUE DE CHANGEMENT?
Pierrette AUFIERE
avocat
Colette COUSERGUE
Conseillère Conjugale et familiale

Résumé de la conférence

Les ruptures familiales ont toujours été des moment charnières, souvent difficiles, parfois très douloureux: au delà des affects, s'y jouent des conflits, exprimés ou latents, qui peuvent hypothéquer l'avenir de tous ceux qu'elles concernent. La souffrance qui s'ensuit pour les enfants comme pour les parents, est devenue, ces dernières décennies, plus perceptible dans ses répercussions en raison de l'accroissement du nombre des séparations et de divorces.

Toute rupture familiale implique une reconstruction des rôles parentaux dans une situation qui est nouvelle. Comment assurer son rôle de père et de mère quand l'unité de lieu et de temps des rapports familiaux antérieurs n'existe plus ? Comment éviter la "guerre" destructrice des liens tissés ?

Une approche différente se dessine: Lors d'un conflit familial, le médiateur, tiers neutre, impartial et compétent, vise à rétablir un minimum de communication et, par un processus structuré, amène les parties en présence à rechercher et définir elles-mêmes des accords mutuellement satisfaisants.

La voie de la médiation familiale s'adresse à tous ceux qui ont intérêt à la connaître: ceux qui se séparent mais aussi et principalement tous les professionnels des champs psychosocial et juridique qui gèrent traditionnellement le conflit autour de la séparation familiale.

Maitre Pierrette AUFIERE, Avocat, et Colette COUSERGUE, Conseillère Conjugale et Familiale, exposeront les méthodes de la Médiation Familiale qui permettent d'aborder la séparation traumatique d'un divorce dans une logique de changement.

Conférence-Débat organisée par l'Association "CARREFOURS & Médiations" dans le cadre du Cycle de Rencontres intitulé: "Quelles Médiations de survie, demain ?"

Comment permettre à un couple voulant se séparer ou déjà séparé de trouver des accords mutuellement acceptables

Samedi 7 mars 1998 18 h à 20 h
QUELS SOINS EN PRISON ?

Catherine FARUCH
Psychiatre, Chef de service à l'hôpital Marchand

Résumé de la conférence

"Les soins en prison"
Un cadre qui peut permettre à l'agressivité primaire et à la destructivité de s'exprimer, donnant tout son sens à la prévention Dans une Société en difficulté, les sujets fragilisés expriment leur souffrance par des actes délinquants ou décompensent sur le mode dépressif ou délirant. Les issues à ces drames individuels sont souvent l'enfermement à l'hôpital, la clinique... et la prison, dernière sauvegarde pour se protéger de soi-même. Les actes délictueux sont des agressions portées aux autres, bien sûr, ou parfois à soi-même.

Leur répression par la police, la justice, la prison, est elle une façon de soigner ces individus ou de protéger une société agressée par leur violence ? Soigner ou punir, punir et soigner en prison... Voilà sans doute des contradictions que la médecine carcérale essaie de dépasser.

Comprendre la problématique de ces sujets, les soigner, c'est déjà prévenir la récidive et d'une certaine façon, proposer des réponses au malaise de la violence.

Le Dr Catherine FARUCH, Psychiatre des Hôpitaux Chef de Service à l'Hôpital Marchant, exposera son expérience de psychiatre en milieu carcéral et les apports de ce travail dans la prévention de la violence..

Samedi 28 mars 1998 18 h à 20 h

"ON" JOUE AVEC LA MORT

Paulette LETARTE
Membre Titulaire de
la Société Psychanalytique de Paris
Les "jeux" de la vie et de la mort, à travers les accidents, maladies ou suicides ne signalent-ils pas la force pulsionnelle face à l'irreprésentable de la mort?

Samedi 30 mai 1998 18 h à 20 h

OSTÉOPATHIE ET CONSCIENCE DU CORPS
Bernard FEIGNA
Ostéopathe D.O Diplômé d'État de Kinésithérapie expose son expérience de l'Ostéopathie dans la Tradition du Collège Altman et de STICC au Canada, et les apports de son travail dans le soin et la prévention des souffrances du corps

Résumé de la conférence

Avec des doigts qui sentent, qui voient et qui pensent, l'ostéopathe dialogue avec les tissus du patient afin d'en libérer le mouvement de la vie La notion de l'Homme Total est l'Essence même de l'Ostéopathie.
Par une écoute palpatoire, l'ostéopathe recherche les restrictions de mobilité des tissus du corps humain. Avec des doigts qui sentent, qui voient et qui pensent, il dialogue avec les tissus du patient afin d'en libérer le mouvement et la vie. Son objectif est de susciter une réponse de l'organisme vers une normalisation de ces restrictions en restaurant le mouvement physiologique des structures du corps. L'Anatomie de l'homme, vue sous l'angle de la vie, prend alors FORME, MOUVEMENT et CONSCIENCE.

Samedi 21 novembre 1998 18 h à 20 h "La double rencontre: amour et SIDA".

Colette CAMINEL
Infirmière D.E. Soins palliatifs
Face à un tel traumatisme et devant la prise en charge de la maladie, la remise en question vise non seulement la durée de la vie mais sa qualité, son sens...

Résumé de la conférence

à l'approche de la Journée Mondiale sur le SIDA un certain nombre de questions se posent sur l'amour, ses formes, ses recherches, ses bonheurs, ses arrangements, ses non-dits, ses insatisfactions, ses déceptions, sa mort.

Par sa transmission, mais aussi par sa présence, le VIH responsable du SIDA (Syndrome d'Immuno Déficience Acquise) nous oblige à faire des différences entre "faire l'amour" et être en relation sexuelle avec un, une ou plusieurs partenaires, dans nos plaisirs et leurs contraintes, et "être amour" dans nos vies ainsi que dans nos activités de soignants. L'arrivée de traitements plus efficaces n'a rien changé à cette dualité. Le confort physique des personnes vivant avec le VIH est réel, mais les interrogations demeurent. La prévention reste donc toujours d'actualité.

Cette double rencontre dans la fragilité de la sphère émotionnelle, en cette fin de siècle, nous questionne tant dans notre vie personnelle que dans notre vie professionnelle de soignant. Aborder cette sphère émotionnelle, dans l'accompagnement en fin de vie, alors que le débat actuel se situe plutôt dans l'euthanasie, place le soignant dans une zone de partages sensitifs difficiles à maîtriser, car laissant place au cour et à ses diverses formes d'expression.

Se pose alors, au cour du cour, cette équation: vie - amour - mort. Elle est présente dès l'annonce de la séro-positivité et va se révéler irrésolue jusqu'à la fin de la vie. Il en est de même dans nos propres vies mais de façon peut-être plus cachée, voire plus inconsciente. La réflexion sur la mort est incontournable: tôt ou tard elle nous est imposée dans nos histoires personnelles par différents événements qui vont y opposer nos instincts de vie et de mort mais aussi d'amour.
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