A la Rencontre des idées et des pratiques en psychologie et psychanalyse

Perversions

"Perversions,
 aux frontières du trauma..."

      Ces dernières années ont vu une augmentation très importante de comportements vite catalogués comme pervers. Or le mot seul de "perversion", éveille un mouvement spontané de projection massive comme s'il contenait à lui seul toute la laideur du monde dont il faudrait à tout prix se dissocier : "le pervers, c'est l'autre !". Ce déni lui même ne serait il pas déjà une forme de perversion ?

      La pensée postmoderne a profondément changé notre façon de comprendre le monde et ses nouvelles exigences : ;toujours plus, toujours plus vite, effet de stress ou force de la virtualité. L'homme postmoderne affichant un nouveau type d’individualisme veut décider lui-même de ce qui est bon pour lui. Cette évolution de la société représente t-elle un dépassement ou une perversion de la modernité ? Pornographie et barbarie semblent être filles de la libération sexuelle et de la négation du surmoi associées à une montée de la violence individuelle et collective tandis de leur coté, la littérature et la sociologie contemporaines glorifient l’homme en n’opposant aucune entrave au désir, ou niant la différence entre les sexes et les générations, comme attendant le "surhomme". 

     Quelles sont alors les nouvelles formes de pathologie ? Comment reconnaître les pervers qui gravitent autour de nous, tentent de nous tromper ou nous manipuler ? Qu'est-ce qui les pousse à subvertir ainsi les relations humaines et à pirater les règles sociales ? Comment déjouer leurs pièges et leurs intrigues à travers les différents types de déviance morale ou sexuelle ? 

      Car dans le même temps on repère aussi chez le pervers la poursuite d'une lutte désespérée visant à éloigner la douleur, le sentiment de vide et la confrontation à la réalité en détournant la pensée comme pour éviter le trauma. Pris ainsi dans le paradoxe de retourner à la fusion primaire avec la mère et un désir d’autonomie, aurait-il besoin de reculer les limites du possible ? La perversion serait elle, alors, un des moyens qu’il utilise ?

Avec la participation de

Joyce AÏN, Psychanalyste, Membre de la Société Psychanalytique de Paris, Présidente de Car&Med.
Daniel AJZENBERG, Psychiatre, Psychanalyste, Membre de la Société Psychanalytique de Paris

Catherine AMOYAL, Chef de Secteur de Psychiatrie à l'Hôpital Marchant de Toulouse.
Claude BALIER,
Psychiatre, Psychanalyste, Membre de la Société Psychanalytique de Paris.
Jean BEGOIN, Psychiatre Psychanalyste.
Miguel BENASAYAG, Psychanalyste, Ecrivain.
Alberto EIGUER,
Psychanalyste, Membre de la Société Psychanalytique de Paris
Vincent de GAULEJAC, Sociologue. 
Alain GERARD, Philosophe, Ancien Président du GREP Midi Pyrénées
Philippe GUTTON, Psychiatre Psychanalyste,Directeur du GREUPP
Gérard PIRLOT,  Psychiatre,
Psychanalyste, Membre de la Société Psychanalytique de Paris.
Jeanne POURRINET, Psychologue Psychanalyste.
Véronique POURRINET, Artiste peintre Toulouse. 
Nicole RAMAGE, Kinésithérapeute Paris
Alain ROUCOULES, Psychothérapeute, Formateur, Directeur des études de l'Institut St Simon.
Michel SUARD, Psychothérapeute familial systémique
Bernard UGEUX, Directeur de l'Institut de Science et de Théologie des Religions de Toulouse
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