Joyce AÏN, Présidente |
Joyce Aïn s'en est allée --------------------------------------------------------------
"Mettre la psychanalyse à la portée de tous, reste notre ambition", nous explique Joyce AÏN, la Présidente de Carrefours & Médiations et Psychanalyste elle même, Membre Adhérente de la Société Psychanalytique de Paris L'équipe de CarMed a fait le choix pour l'Année 2015 de se mettre "en jachere" et de vous proposer en ligne sur notre site de nouveaux thèmes. |
Nous vous proposons un tableau de la psychanalyse tel qu'il se profile actuellement pour vous aider à vous y retrouver au travers des différents groupes, des langages variés et des différentes idées.
Il est primordial, pour travailler avec rigueur, de pouvoir situer un texte tant dans son contexte spatio-temporel que dans son cadre théorique de référence. Citer ou opposer des textes ou des auteurs sans tenir compte de ces paramètres provoque souvent les pires aberrations.
Il est donc nécessaire de réaliser que la psychanalyse moderne n'est pas un bloc monolithique mais qu'elle est constituée de diverses tendances mettant l'accent sur un aspect ou un autre..
Il n'y a pas d'addiction aux jeux vidéos
Les jeux vidéos sont un médiateur interessant dans le cadre du travail thérapeutique
On ne présente plus vraiment Yann Leroux sur internet, parce qu’il est
l’un des rares psychanalystes à twitter et à avoir un blog. Membre de
l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines, joueur
invétéré, Yann Leroux s’intéresse au virtuel depuis qu’il est tombé
dedans. C’est assurément son expérience de joueur qui l’a amené à
porter un autre regard sur le jeu. A son exemple, des psychanalystes,
et non des moindres, comme Serge Tisseron, sont de plus en plus
nombreux à dénoncer l’utilisation de la notion d’addiction appliquée
aux jeux vidéos. Cette position, forcément iconoclaste, nous intéresse.
Et va nous permettre de mettre enfin les points sur les I. Non, les
jeux, comme les passions, ne rendent pas malades. C’est plutôt le
fonctionnement de notre société qu’il faut interroger…
2010 |
Le thème de notre dernier Carrefour d'Octobre a été en cohérence avec les violences dont nous entendons parler quotidiennement liées sans doute à la transformation aussi radicale que rapide,
que connaît notre monde qui perd ses repères, et où les nouvelles règles du jeu n’ont pas encore eu le temps d’être appliquées qu’elles sont déjà désuètes, la peur s’installe, la confiance se défait, le chacun pour soi règne dans une violence lancinante qui gangrène tout le corps social.
Avec la participation de : |
Jeudi 14 Janvier 2010 : Daniel
AJZENBERG
[Psychiatre Psychanlyste Membre de la SPP Expert auprès des Tribunaux].
"Une violence qui ne se dit pas"
Il sera évoqué la souffrance non seulement des abus sexuels de toutes sortes
mais aussi les violences
en famille : enfants écartelés dans les séparations de couple, manipulation des
enfants et certaines
constructions sadiques dans les fratries.
Au-delà des ces quelques pistes on peut parler de différentes violences, par
exemple la violence
éducative actuelle par manque d’interdit.
Comme à son habitude Daniel AJZENBERG nous fera part de l’aspect émotionnel
contre transférentiel
de ses approches.
Jeudi 10 Février 2010 : Yann Leroux
[Psychologue spécialiste des blogs sur Internet].
"Violence en ligne"
Les mondes numériques sont devenus un espace quotidien pour un nombre toujours
plus grand de
personnes. La violence peut y être particulièrement brutale pour plusieurs
raisons. Ils prédisposent
à la désintrication : on est ici et là-bas, en lien sans l’être tout à fait,
dans des espaces qui n’ont pas
de lieux. Ensuite, ils prédisposent à une certaine désinhibition : seul devant
son écran on peut être
amené a faire des choses que l'on ne ferait pas par ailleurs. Enfin, ces mondes
sont aussi des espaces
dans lesquel nous avons à organiser le lien à l'autre. Partout, nous sommes
jetés les uns avec et
contre les autres ce qui peut donner lieu à des modalités de liens parfois
empreints d'emprise et de
violence. Violences en ligne abordera ces différents aspects de la vie en ligne
à partir d'exemples.
Jeudi 4 Mars 2010 : Gérard Ostermann
[Psychiatre Professeur de Thérapeutique Psychothérapeute].
"L'anorexie: un corps en trop"
Comment comprendre cette violence infligée à soi-même chez ces jeunes filles ou
jeunes femmes qui
ont pourtant tout pour plaire ?
Quelle est la fonction de ce comportement autodestructeur si ce n’est
précisément de les rassurer de
leur donner l’impression d’être maitresses de leur destin.Tout excès cache son
contraire que l’on
retrouve dans le couple infernal anorexie/ Boulimie
• Clandestinité de l'auto violence anorexique ou boulimique qui peut signer la
répétition d'autres
violences subies autrefois et déniées, en particulier des violences non dites
aux parents ou à l'un
des deux quand l'auteur de la violence est l'autre
• Explosion quand la violence se manifeste par une tentative de suicide
Cette souffrance en actes sur le corps est en effet en attente de décodage par
l’autre c'est-à-dire
par l’adulte, le soignant : c’est clairement une souffrance en attente de
rencontre.
Jeudi 8 Avril 2010 : Gérard Pirlot
[Psychiatre Psychanalyste Membre de la SPP
Professeur à l’Université Toulouse le Mirail].
"Les violences froides post modernes"
Notre société expose ses sujets non à des violences physiques (guerres) mais à
des formes de
violences que nous qualifierons de "froides" : chômage, perte des
grande structures symboliques
(états, idéologies,famille) pourvoyeuse de désarroi; perversion narcissique et
harcèlement moral
entrainant des somatisations; dysqualification de la pensée de l'enfant
occasionnant ultérieurement
des constructions état-limite; injonction au bonheur, aboutisant à un paradoxe
(contrainte/bonheur);
nécessaire "réussite" pour soi-même entrainantdépression et
dévalorisation de soi si le but n'est
pas atteint.
Peu détectables au quotidien car "immergées"dans un "mode de
pensée" conformistes, hédoniste
et consummériste, ces violences froides, issues de"traumatismes
froids", donnent des pathologies
en faux-self, états-limites, activent la quête de sensations(jeux vidéo,
addictions, etc..) entraînant
des difficultés à mentaliser (hyperactivité de l'enfant avec trouble de
l'attention), ceci au mépris de
la nécessaire stabilité, limite et sécurité que demande le psychisme pour se
développer et fonctionner.
Jeudi 6 Mai 2010 : Robert Faury
[Pychologue clinicien, Psychothérapeute Analyste bioénergéticien, Praticien
EMDR,
Chargé d’enseignement à l’Université Toulouse le Mirail].
"De la violence aveugle à la saine affirmation de soi:
tout un apprentissage"
Pourquoi tant de mépris si souvent affiché vis à vis de la pulsion agressive ?
Si celle-ci existe au
plus profond des gènes de chaque être vivant, du plus rudimentaire comme
l’amibe au plus
développécomme l’homme,c’est bien qu’elle doit avoir son utilité dans la survie
des espèces et
dans la perpétuationde la vie elle-même.
L’être humain souhaite s’élever au-dessus de la nature, soit ! Pour autant,
peut-il se dispenser,
renier ou renoncer à cette pulsion agressive sans se mettre en danger ? Ne
doit-il pas plutôt,
tout en restantrelié à sa nature,éduquer cette pulsion afin de lui donner une
visée constructive
et structurante,tant dans une dimension individuelleque sociale ?
De quels outils dispose alors le thérapeute psycho-corporel pour permettre cet
apprentissage
et commentpeut-illes utiliser ?
Jeudi 18 Novembre 2010 : Alain Roucoules
(Psychothérapeute, Formateur, Ancien Directeur des Etudes de l'I.S.S)
"Sanction-punition La
Réparation"
ou comment sortir du répressif ?
En 1764 Césare Beccaria, juriste et philosophe, dans un ouvrage « Des délits et
des peines »,
interroge la disproportion des châtiments lors de peines, dénonce la cruauté de
certaines peines
et prône pour qu’elles soient le moins sévère possible, argumentant que ni la
lourdeur de la peine
ni sa fonction d’exemple n’ont montré leur utilité. Il ouvre le débat qui
depuis ne cesse d’opposer
les tenants du répressif et ceux du préventif.
La question de la peine lors d’actes délictueux n’a de cesse d’interroger les
pratiques sociales,
d’inciter à produire des expériences dans le champs des pratiques éducatives et
pédagogiques
(comme les Pédagogies Non Punitives) qui tentent de réduire les processus de
punition,
les mouvements répressifs et d’exclusions des enfants et des adolescents aux
comportements
difficiles dit violents. es approches imprègnent aussi de manière plus large le
champ de l’éducation.
Nous tenterons de soutenir que la réparation est un acte de sanction qui peut
s’inscrire dans une
pratique éducative et peut participer d’un processus de réhabilitation
narcissique avec des publics
pour qui la seule punition est une violence.
Jeudi 9 Décembre 2010 : François
Estivals
(Psychothérapeute, Accompagnateur Bénévole en soins palliatifs)
"Face
à la violence de la maladie et de la mort
l'accompagnement en soins palliatifs"
Sujet difficile mais indispensable à
aborder
La présence et le lien comme une
réponse possible à la violence
Une écoute et un soutien, au
domicile ou en institution,
pour les patients et leurs familles dans une démarche interdisciplinaire
De 20h30 à 22h30 à l'Espace du Sénéchal -
17 rue de Rémusat - 31 TOULOUSE
Participation de 10 €.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
J'ai compris qu'en toutes circonstances, j'étais à la bonne place,
Au bon moment. Et alors j'ai pu me relaxer
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle…l'Estime de Soi
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai pu percevoir que mon anxieté et ma souffrance émotionnelle n'étaient
Rien d'autre qu'un signal lorsque je vais à l'encontre de mes convictions.
Aujourd'hui je sais que cela s'appelle… l'Authenticité
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé de vouloir une vie différente
et j'ai commencé à voir que tout ce qui m'arrive contribue à ma croissance personnelle
Aujourd'hui je sais que cela s'appelle… la Maturité
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai commencé à percevoir l'abus dans le fait de forcer une situation ou une personne dans le seul but d'obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n'est pas le moment… Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle… le Respect.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai commencé à me libérer de tout ce qui n'était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début ma raison appelait ça de l'égoisme…
Aujourd'hui je sais que cela s'appelle… l'Amour propre
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J'ai cessé d'avoir peur du temps libre et j'ai arreté de faire des grands plans, j'ai abandonné les méga projets du futur. Aujourd'hui je fais ce qui est correct, ce que j'aime quand cela me plait et à mon rythme;
Aujourd'hui je sais que cela s'appelle… la Simplicité
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J'ai cessé de chercher à avoir toujours raison et je me suis rendu compte de toutes les fois ou je me suis trompé. Aujourd'hui j'ai découvert… l'Humilité
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J'ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l'avenir. Aujourd'hui, je vis au présent, la où toute la vie se passe et cela s'appelle… la Plénitude
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, J'ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient une alliée très précieuse ! Tout ceci c'est le … Savoir Vivre
Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter:
Du chaos, naissent les étoiles
Charlie Chaplin (mais j'aurais aimé l'avoir écrit, dit Caro !)
DERNIERE SOIREE THEATRALE DANS LA REGION
Jeudi 13 Septembre 2012: "Famille, je vous Haime"
La Compagnie nantaise Contes à Rebours est venue jouer à Saint Jean !
Quatre comédiens sur le plateau, de la musique en live,
pour un huit clos alliant comédie et tragédie autour du secret de famille.
Parents toxiques: comment échapper à leur emprise?
Culpabilisation, violences psychologiques ou physique... |
Vous pouvez le commander sur le site de l’éditeur www.abeillemusique.com/sisyphe
Resixlience : Indice Libre de Resilience Locale/ Pic Pétrolier
Projet de
recherche libre pour un indice d'évaluation global de la résilience locale / pic
pétrolier. Méthodologie simple et pérenne d'évaluation de la résilience
territoriale d’une collectivité et de sa dépendance au pétrole.
Pierre
Aïn travaille avec Benoit Thevard, au
projet "d’aider les citoyens et les élus locaux à cheminer ensemble, à parler le
même langage et à s’apporter mutuellement leurs forces complémentaires en les
accompagnant dans la sensibilisation, l’évaluation de leur résilience
territoriale face au pic pétrolier et l’évolution vers la transition".
Depuis 2010, ils travaillent sur une méthodologie simple et pérenne
d'évaluation de la résilience territoriale d’une collectivité et de sa
dépendance au pétrole.
Ce blog est le carnet de laboratoire du projet de
recherche libre pour un indice d'évaluation globale de la résilience locale face
au pic pétrolier.
CarMed vous
invite à critiquer, modifier, diffuser ce travail qui ne peut réellement avoir
de sens que s’il est partagé !
http://www.resixlience.fr/
Joyce AÏN:
« Réminiscences, entre mémoire et oubli... »
Préface de Boris Cyrulnik
Dans le processus de permanence de notre
identité, la mémoire et ses réminiscences assurent la continuité de notre
histoire. Corrélation et interaction entre passé et présent, la réminiscence
est-elle une image qui fait effraction ? Une sensation qui s'impose, tel un goût
de « madeleine » ? Une émotion connue mais inconnue qui revient quand on ne
l'attend pas ?
Les réminiscences s'inscrivent dans le cours de la vie et
dans le cours du processus thérapeutique comme des signes informatifs ou des
signaux d'alerte, d'où qu'ils viennent. Elles nous indiquent comment les traces
sensorielles et émotionnelles, déjà présentes chez le fœtus, organisent le
développement normal ou le fixent sur un mode pathogène ou traumatique, vont et
viennent, s'absentent parfois pour toujours. Mais elles nous indiquent aussi un
possible chemin vers la résilience...
Cet ouvrage propose un débat
d'idées stimulant autour de ces questions de réminiscences, mémoire et oubli :
réflexions psychanalytiques, hypothèses cliniques, pratiques thérapeutiques aux
confins du corps et du psychisme, du préverbal et du verbal, du bébé et de
l'adulte, de l'individuel et de l'interpersonnel, de la souffrance et de la
résilience.
http://www.carmed.fr/page-208-Reminiscences.htm
Tobie Nathan:
« La nouvelle interprétation des Reves »
Le rêve, signal d'alerte. Un siècle après L'Interprétation des rêves (1899) de Freud, il peut sembler audacieux d'en proposer une version ''nouvelle'': Par Frédéric Keck, Le Monde du 12/05/2011 PSY EN MOUVEMENT n° 12052011
Un siècle après L'Interprétation des rêves (1899) de Freud, il peut sembler audacieux d'en proposer une version "nouvelle". Le défi est brillamment relevé par Tobie Nathan, et permet de mesurer l'innovation que constitue l'ethnopsychiatrie. Cette discipline, qu'il a fondée à la suite de Georges Devereux (1908- 1985), propose en effet de traiter les troubles mentaux à partir de la culture des patients. Elle substitue au discours savant sur l'inconscient un dispositif d'enquête collective sur les êtres qui apparaissent dans le trouble. Conséquence : là où la psychanalyse voit dans le rêve un ensemble de symboles à décoder, l'ethnopsychiatrie décèle un signal d'alerte appelant une forme de prédiction.
C'est ce "théâtre intime" de la honte qu'explore ce nouveau livre de Boris Cyrulnik, honte d'être trop gâté par la vie ou trop pauvre, honte de ce qu'on a fait ou de ce qu'on n'a pas eu le courage de faire...
Comme d'habitude depuis quinze ans, pourrait-on dire. Voix grave, lente et rassurante, Boris Cyrulnik a écoulé plus de 1,5 million d'exemplaires de ses différents ouvrages, éditions de poche comprises . Ils ont été traduits dans une bonne quinzaine de langues: le coréen, le serbe, le roumain, le suédois, l'allemand… Ils remportent le même succès aux États-Unis, en Grande-Bretagne ou dans les pays arabes.
Dominique Yufera
« J'suis prête »
" J'suis Prête ! " Titre ambigu, attisant la curiosité.
Le lecteur éventuel feuillettera quelques pages et prendra des bribes de la vie Camille en pleine figure : "un récit de vie contemporaine, rien de bien difficile."
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